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SET – Aménagement de la Gare de Sucy-Bonneuil

L’association SET, en présence d’autres associations, a participé à une réunion de présentation du projet de réaménagement des parvis de la gare de Sucy Bonneuil le 24 juin. Cette présentation était réalisée par le GPSEA en présence de la mairie de Sucy et du CD94.

Et le 24 juillet, la mairie et les associations ont testé les nouveaux racks vélo et souligné  l’intérêt d’un tunnel piétons / vélos sous la rue de Paris pour permettre aux habitants des Noyers d’aller de façon sécurisée à la Gare.

Globalement nous avons mis en lumière les problèmes suivants :

  • Les deux ponts sur les rails du RER et du fret ne sont pas inclus dans le projet et restent un point noir pour les cyclistes.
  • Le projet présenté (que nous n’avons pas eu le droit de partager) ne résout pas le besoin de continuité cyclable Nord Sud.
  • Nous n’avons pas de stationnement supplémentaire dans le parking voiture, comme demandé par SET et Le Collectif Vélo (1 place de parking = 10 cyclistes) il y a plus d’un an.
  • Les nouveaux racks installés côté Sucy font gagner de la place mais représentent un risque important de se taper la tête contre le rack du haut et font perdre du temps de parking par rapport à des arceaux. Si un cycliste se blesse, qui en est responsable ?

Vous pouvez lire tous les détails dans notre communiqué : 2025-06-24 – Gare Sucy-Bonneuil – Communiqué associations-min

Les associations ont participé à une réunion supplémentaire avec IdF Mobilité qui a initié ce projet et le finance afin de pouvoir souligner les points ci-dessus le 11 septembre 2025.

Vous pouvez lire tous les détails dans le compte rendu suivant :  2025-09-11 – Gare Sucy-Bonneuil – CR Asso. IdF Mobilité

Si vous êtes cycliste n’hésitez pas à adhérer (en ligne) à SET et vous inscrire à l’atelier vélo pour participer à nos actions de plaidoyer et profiter de notre atelier réparation !

🔥 Chauffage au bois : un air plus pollué qu’on ne le pense

Sur fond de crise énergétique, de nombreux foyers redécouvrent le chauffage au bois comme une solution « naturelle » et économique. Mais ce mode de chauffage, pourtant chaleureux, cache une réalité bien moins conviviale : il est l’une des premières sources de pollution de l’air en Île-de-France.

Airparif, dans son dossier « 5 minutes pour comprendre : chauffage au bois », explique très clairement pourquoi cette pollution est problématique :
👉 Lire l’article complet

🏠 Foyer ouvert : un pollueur intérieur… et extérieur

L’utilisation d’un foyer ouvert (cheminée traditionnelle) est particulièrement préoccupante. Il n’est pas seulement peu efficace pour chauffer une pièce :

  • Il rejette une quantité massive de particules fines dans l’air extérieur, contribuant à la pollution locale.

  • Et surtout, il pollue aussi l’air intérieur, exposant les habitants aux risques respiratoires et même aux cancers.

😶 Une anecdote révélatrice

Lors d’une conversation avec un collègue sur les causes environnementales de certains cancers, il m’a confié se chauffer avec un foyer ouvert. Je lui ai expliqué les effets nocifs de ce type de chauffage, notamment sur la qualité de l’air intérieur.
Il m’a répondu que cela lui permettait de faire des économies.
Pourtant, ce même collègue conduit un Porsche Cayenne flambant neuf…

Cela m’a interpellé. Comment peut-on investir dans un véhicule de luxe, tout en continuant à utiliser une technologie polluante pour « faire des économies » ? Cela montre à quel point nos choix de confort personnel peuvent entrer en contradiction avec l’intérêt personnel, collectif et la santé publique.

💨 Ce que dit la science

Quelques chiffres issus du site d’Airparif :

  • En 2020, le chauffage au bois domestique représentait 66 % des émissions de particules PM2.5 en Île-de-France.

  • Un foyer ouvert émet jusqu’à 10 fois plus de particules fines qu’un poêle récent labellisé « Flamme verte ».

🌿 Des solutions existent

  • Utiliser un autre mode de chauffage (pompes à chaleur aérothermiques ou géothermiques, chauffage solaire thermique et photovoltaïque ou  réseau de chaleur sans combustion (géothermie), etc.).
  • Abandonner définitivement l’usage des foyers ouverts, désormais interdits dans certaines zones urbaines.


Changer ses habitudes, ce n’est pas toujours une question de moyens, mais souvent de volonté.
C’est aussi une question de cohérence : ce que nous gagnons d’un côté, nous risquons de le perdre en santé ou en qualité de vie de l’autre.

🌱 Continuons à nous informer, à sensibiliser, et à repenser nos usages du quotidien.

#ChauffageAuBois #PollutionAir #SantéEnvironnementale #FoyersOuverts #TransitionÉcologique #SET94

En Mémoire de Paul, mobilisons-nous pour une ville plus sûre

Minute de silence à Sucy-en-Brie pour Paul Varry tué par un automobiliste à Paris.

Qui parmi nous, cyclistes ou piétons, n’a jamais été insulté ou frôlé dangereusement par une voiture ?

Nous sommes nombreux à avoir été directement pris à partie par des automobilistes. Moi-même, je me souviens d’une menace Place Cauchy, il y a quelques années, par un automobiliste furieux, cric de voiture à la main.

Mais ce samedi 19 octobre, un événement tragique a rassemblé une quarantaine de personnes pour rendre hommage à Paul Varry devant l’Hôtel de Ville de Sucy-en-Brie comme dans de très nombreuses villes françaises à l’appel de la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette).

Ce mardi, à Paris, boulevard Malesherbes, Paul, un jeune cycliste de 27 ans, a perdu la vie, percuté par un SUV alors qu’il circulait sur une piste cyclable. Après avoir été touché, il s’est relevé et a frappé le capot de la voiture, et c’est alors que l’automobiliste lui a roulé dessus.

Voir la vidéo du lieu : lien.

Cette violence est intolérable. La rue appartient à tous. Il est impératif que les automobilistes fassent attention aux plus vulnérables : les piétons et les cyclistes.

Il ne faut pas perdre de vue qui est le pot de terre et qui est le pot de fer dans cette situation.

Certains critiquent le comportement des cyclistes, mais le risque, c’est le cycliste qui le prend. La moindre erreur d’un conducteur de voiture ou de poids lourd peut coûter la vie à ceux d’entre nous qui ne sont protégés que par un casque et notre vigilance.

Certes, beaucoup de conducteurs font des efforts. Ils respectent la distance d’un mètre en ville, ils laissent passer les vélos dans les rues étroites à double sens. Peut-être sont-ils aussi des cyclistes occasionnels.

Mais une minorité reste dangereuse.

Certains ne connaissent pas bien le code de la route, d’autres roulent sans précaution. Et puis, il y a ceux qui, par agressivité ou impatience, s’en prennent volontairement aux cyclistes, sous prétexte que nous les ralentissons.

Face à cela, que pouvons-nous faire ?

  1. Organiser nos actions localement :

Nous devons nous rassembler. Seul, chacun de nous peut se sentir impuissant. Mais ensemble, nous pouvons faire entendre nos voix. L’atelier vélo de SET ne se contente pas de réparer des vélos, il organise un véritable plaidoyer pour défendre l’usage du vélo comme moyen de transport sûr et accessible. Nous proposons de nous unir pour faire des propositions concrètes aux autorités.

  1. Revendiquer des infrastructures adaptées :

Nous demandons la transformation de nos rues. Il est temps d’aménager des pistes cyclables sécurisées, d’instaurer des doubles sens cyclables dans plus de rues, de limiter la vitesse à 30 km/h, et d’introduire des « tourner à droite » spécifiques pour les vélos. Aujourd’hui, la majorité des feux sont pensés pour des véhicules lourds d’une tonne et plus. Nous devons adapter ces infrastructures à des modes de transport plus légers et plus respectueux de l’environnement.

Avec SET, nous travaillons déjà avec la mairie de Sucy sur ces sujets dans le cadre des Comités Vélo, mais il est crucial que davantage d’entre nous s’impliquent dans ce dialogue.

  1. Sanctionner les comportements dangereux :

Pour ces automobilistes dangereux, qui mettent délibérément les cyclistes en danger, nous devons réclamer des sanctions à la hauteur des risques qu’ils font courir. Je pense notamment à la possibilité de documenter ces infractions par des photos ou vidéos, afin de les poursuivre pénalement. Pourquoi ne pas envisager de leur retirer leur permis de conduire ? Peut-être qu’en étant contraints d’utiliser des moyens de transport plus lents, ils comprendront mieux ce que nous vivons au quotidien.

Je vous invite toutes et tous à participer activement à cette réflexion. Nous mettrons en place des outils, au sein de l’atelier vélo, pour recueillir vos expériences et propositions. C’est ensemble que nous pourrons éviter que d’autres drames, comme celui de Paul, ne se reproduisent.

En ce mois d’octobre 2024, n’oublions jamais ce mardi tragique. Mobilisons-nous pour qu’à Sucy comme ailleurs, les rues deviennent des espaces sûrs pour tous.