Sur fond de crise énergétique, de nombreux foyers redécouvrent le chauffage au bois comme une solution « naturelle » et économique. Mais ce mode de chauffage, pourtant chaleureux, cache une réalité bien moins conviviale : il est l’une des premières sources de pollution de l’air en Île-de-France.
Airparif, dans son dossier « 5 minutes pour comprendre : chauffage au bois », explique très clairement pourquoi cette pollution est problématique : 👉 Lire l’article complet
🏠 Foyer ouvert : un pollueur intérieur… et extérieur
L’utilisation d’un foyer ouvert (cheminée traditionnelle) est particulièrement préoccupante. Il n’est pas seulement peu efficace pour chauffer une pièce :
Il rejette une quantité massive de particules fines dans l’air extérieur, contribuant à la pollution locale.
Et surtout, il pollue aussi l’air intérieur, exposant les habitants aux risques respiratoires et même aux cancers.
😶 Une anecdote révélatrice
Lors d’une conversation avec un collègue sur les causes environnementales de certains cancers, il m’a confié se chauffer avec un foyer ouvert. Je lui ai expliqué les effets nocifs de ce type de chauffage, notamment sur la qualité de l’air intérieur. Il m’a répondu que cela lui permettait de faire des économies. Pourtant, ce même collègue conduit un Porsche Cayenne flambant neuf…
Cela m’a interpellé. Comment peut-on investir dans un véhicule de luxe, tout en continuant à utiliser une technologie polluante pour « faire des économies » ? Cela montre à quel point nos choix de confort personnel peuvent entrer en contradiction avec l’intérêt personnel, collectif et la santé publique.
💨 Ce que dit la science
Quelques chiffres issus du site d’Airparif :
En 2020, le chauffage au bois domestique représentait 66 % des émissions de particules PM2.5 en Île-de-France.
Un foyer ouvert émet jusqu’à 10 fois plus de particules fines qu’un poêle récent labellisé « Flamme verte ».
🌿 Des solutions existent
Utiliser un autre mode de chauffage (pompes à chaleur aérothermiques ou géothermiques, chauffage solaire thermique et photovoltaïque ou réseau de chaleur sans combustion (géothermie), etc.).
Abandonner définitivement l’usage des foyers ouverts, désormais interdits dans certaines zones urbaines.
Changer ses habitudes, ce n’est pas toujours une question de moyens, mais souvent de volonté. C’est aussi une question de cohérence : ce que nous gagnons d’un côté, nous risquons de le perdre en santé ou en qualité de vie de l’autre.
🌱 Continuons à nous informer, à sensibiliser, et à repenser nos usages du quotidien.
Les pistes pour renforcer sa sécurité et protéger sa vie privée.
De grands changements se produisent en ce moment par rapport à Internet. Mais il n’y a pas réellement de moyens simples de protéger sa vie privée sur le Web. Des solutions peuvent néanmoins nous aider.
Une étude menée entre 2009 et 2011 par Lukasz Olejnik, chercheur en informatique, puis réitérée en 2020 par la fondation Firefox, a montré que même si on désactive les cookies lorsqu’on va sur Internet, les sociétés de publicité (particulièrement liées à Google et Facebook) peuvent utiliser nos historiques de navigation pour créer une « empreinte digitale » de nos navigateurs et ainsi nous identifier précisément. Google a aussi créé le FloC (Federated Learning of Cohorts) qui veut dire « Apprentissage Fédéré des Cohortes » et qui vise à remplacer les cookies, en créant une « empreinte digitale » de votre navigateur via l’usage que vous en faites et vos intérêts.
Mais des aides pour ceux qui désirent conserver un certain niveau de maîtrise de leur vie privée existent. ZDnet a récemment fait un article sur ces aides, en voici ainsi que d’autres.
Petit lexique d’introduction :
On parlera de « Browsers », c’est-à-dire des navigateurs ou des programmes qui permettent de naviguer sur internet, comme Chrome, Edge, Firefox.
D’extensions de navigateurs, c’est-à-dire un programme que l’on ajoute dans son navigateur et qui va avoir une action durant notre navigation, comme supprimer la publicité par exemple.
De moteurs de recherche qui sont par exemple Google.com, Qwant.com ou Ecosia.org.
Les navigateurs ou « Browsers » :
Il existe un navigateur qui a été créé à la base pour protéger notre vie privée, il s’agit de Brave Browser. C’est actuellement l’un des navigateurs faisant fuiter le moins de nos données possible. Il se rémunère sur la publicité, comme les autres, mais n’identifie nos données que si on clique sur les bandeaux. Néanmoins, certains sites trop curieux ne fonctionneront pas toujours bien en l’utilisant. Nous le recommandons.
Firefox est aussi un navigateur qui à la base a été prévu pour un maximum d’anonymat. Il dispose de beaucoup de réglages qui permettent de ne pas être tracé. Il est rapide et dispose de beaucoup d’extensions. Un petit bémol est que la politique de Firefox semble floue à l’heure actuelle, ce qui peut poser question. Mais on peut renforcer sa sécurité via les paramètres et rester dans un relatif anonymat qui sera toujours beaucoup mieux que Chrome par exemple. Nous le recommandons actuellement, mais en appliquant les paramètres de vie privée stricts. Nous le recommandons si vous le paramétrez d’une manière stricte.
Duckduckgo Browser est un programme (au même titre que Brave ou Edge) qui propose une alternative qui pourrait être intéressante. C’est un peu le pendant de Brave, mais des chercheurs se sont rendu compte qu’il pouvait faire certaines « fleurs » à Microsoft par exemple en lui donnant tout de même quelques informations. Il se peut que cela soit dû à certains contrats passés avec la firme américaine.
Tor Browserest un navigateur qui se veut le plus anonymisé. En effet, son concept est d’envoyer de manière la plus cryptée possible vos requêtes sur Internet. Il se connecte à un maillage d’ordinateurs, puis « décompose » vos demandes en petits morceaux et les envoie dans toutes les directions pour les faire ressortir dans un autre pays. Du coup, savoir qui vous êtes devient bien difficile et vous êtes bien protégés. Mais le pendant de cette démarche est que votre navigation va devenir bien plus lente car tout ce processus prend du temps. De plus, certains sites interdisent l’accès à certains pays, ce qui peut obliger à relancer la requête.
Chrome est un navigateur courant mais qui vous espionne (car venant de Google) et de plus est il présente souvent des failles. Il faut donc le mettre à jour souvent. Il est à éviter.
Edge est le navigateur de Windows. Il vous espionne donc facilement mais présente moins de failles que Chrome. Il est aussi plutôt à éviter.
Les moteurs de recherche :
Le moteur de recherche DuckDuckGo est aussi une solution vertueuse si vous désirez uniquement protéger vos recherches. En gros, au lieu d’aller sur « Google Search » qui va enregistrer qui vous êtes, ce qui vous intéresse et ce que vous faites, le moteur de recherche www.duckduckgo.com , lui, n’enregistrera rien. Mais on pourra constater que pour certaines recherches, on obtiendra des résultats peut-être pas aussi précis. Nous vous le recommandons s’il vous convient.
Le moteur de recherche Lilo peut être une alternative intéressante pour vos recherches. Comme DuckduckGo, il ne vous trace pas ou très peu. Mais il propose de reverser ses revenus publicitaires à l’ONG de votre choix. Chaque recherche vous donne des « gouttes » et vous pouvez les donner aux organisations référencées qui recevront de l’argent. Une manière éthique de parcourir internet.
Brave Search reprend la philosophie du navigateur éponyme vu plus haut et est donc vertueux. (https://search.brave.com/). Nous vous le recommandons aussi.
Bien sûr, Google, Bing et autres grands moteurs de GAFAM sont à éviter car en cherchant sur leurs plateformes, ils accumulent des informations sur vous qu’ils peuvent revendre, en plus des revenus publicitaires.
Les extensions de navigateur
L’extension de navigateur « DuckDuckGoPrivacy Essentials » (un programme que l’on ajoute dans son navigateur, qu’il soit Firefox, Chrome ou Edge par exemple) permet d’ajouter sans trop de difficulté une bonne protection. Il bloque le FloC vu plus haut par exemple, ainsi que la plupart des traceurs. Néanmoins il s’agit d’une « extension » logicielle et parfois des failles peuvent se faire jour. Mais celles-ci sont généralement corrigées rapidement. Nous vous recommandons vivement cette extension.
L’extension AdBlock permet, dans une certaine mesure, de bloquer les publicités sur les sites que vous visitez. Cela est toujours profitable.
Enfin pour information ou pour ceux qui désirent garder la main d’une manière plus technique sur les sites qu’ils visitent, il existe l’extension de navigateurNoScript. Cette extension permet de désactiver par défaut le langage Javascript et donc toute action d’un programme dans les pages Web que vous visitez. Du coup les sites sont forcés à ne faire plus que de l’affichage et ne peuvent plus vous traquer ou essayer de vous identifier. Mais lorsque ces programmes sont désactivé ils empèchent souvent le bon affichage des parges internet. Noscript permet de débloquer ensuite chaque programme du site à la main, ce qui permet de n’autoriser que le minimum et de se passer des éventuels traceurs. L’inconvénient est que cela nécessite l’action « technique » de l’utilisateur, et un peu de temps, même si cela se fait en deux clics pour chaque programme du site. Cela reste donc une solution technique.
On le voit, des solutions existent pour protéger sa vie privée, mais cela n’est pas sans quelques petites contreparties. Néanmoins à l’heure où beaucoup d’entreprises du Web se font pirater, mieux vaut qu’elles n’aient pas trop accumulé d’informations à notre sujet.N’hésitez pas à venir à l’atelier pour avoir plus d’informations ou savoir comment installer une extension par exemple.
Le long du parc des sports, côté rue de Lésigny, vous avez peut-être remarqué ce drôle de filet vert, des 2 côtés de la route : il y en a un côté forêt, et un autre au pied de la clôture du parc des sports. C’est un “crapaudrome ».
La forêt de Notre-Dame, grâce à ses innombrables mares et fossés, abrite de nombreux Amphibiens : plusieurs espèces de Tritons et Grenouilles, la Salamandre tachetée, et le Crapaud commun.
Les Crapauds ont un mode de vie terrestre mais se reproduisent dans l’eau. Une partie de la population est née dans les étangs du parc des sports, et quand vient le moment de se reproduire, ils migrent depuis la forêt pour y retourner. Mais sur le chemin, il y a la rue de Lésigny … Vous imaginez le carnage.
Il y a bien 2 crapauducs, c’est-à-dire de petits tunnels qui relient le parc et la forêt en passant sous la route. Hélas, les crapauducs sont trop éloignés, mal placés par rapport au trajet des animaux.
Donc chaque année, l’association, Le Renard, c’est-à-dire : Rassemblement pour l’Etude de la Nature et l’Aménagement de Roissy et son District https://www.renard-nature-environnement.fr/Communes/Sucy-en-Brie/Migratio_des_amphibiens_de_Sucy.html , a été autorisée par les autorités environnementales à organiser le sauvetage des Amphibiens. Ils placent des seaux enterrés le long du filet, côté forêt, et des bénévoles passent matin et soir pour ramasser tout le petit monde qui est tombé dedans, car en plus des Crapauds, on trouve aussi des Tritons, Grenouilles, et plus rarement des Salamandres.
Les animaux sont identifiés et notés (espèce, sexe), puis les volontaires les relâchent en lieu sûr : dans le parc des sports pour les Crapauds, et en forêt pour les autres.
Le 1e février a eu lieu le chantier nature annuel visant à poser les seaux et remettre en état le crapaudrome, enseveli sous la végétation, et surtout les Ronces, dont la vigueur étonne toujours…
Cette année, nous étions une dizaine de personnes, dont 5 de SET !
Ceux qui le souhaitent peuvent également, par la suite, faire partie des bénévoles qui ramassent les Amphibiens dans les seaux. Ça se déroule à partir de la 2e semaine de février, pendant environ 2 mois. Les volontaires et les salariés du Renard s’inscrivent sur un planning partagé pour se répartir les créneaux afin que quelqu’un passe chaque matin et chaque soir. En effet, il ne faut pas laisser les animaux piégés trop longtemps dans les seaux.
Ainsi, année après année, l’action d’une association et de volontaires permet le maintien de la biodiversité, dégradée par la fragmentation des habitats.
Encore un beau succès pour cette nouvelle édition de la Disco Soupe
De très nombreux participants (presque trop!) et de toutes générations. Des scouts musulmans et des scouts catholiques, des enfants et mamans du quartier, Des « éplucheuses » et des « cuiseuses » du Centre Social, et 5 représentantes du CA de SET
Sans oublier le DJ!
NOUVEAUTÉS CETTE ANNÉE: Des fruits à faire en salade ou à déguster sur place.
Et proposé par SET: des jeux sur les fruits et légumes
et des puzzles pour constituer des repas équilibrés
En fin de matinée la dégustation des soupes est ouverte à tout public et Bonus: le restant (en bonne quantité) est donné au Secours Populaire et distribué par leurs soins. Un très beau moment de convivialité.
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