Toujours sympathique ce Troc auquel nous convient régulièrement Claudine Deniaud et Claude Chat. On n’y échange pas seulement des plantes et livres (Françoise Vidoni) mais conseils, anecdotes, paroles et autres.
On y rencontre d’autres adhérents de SET et Sucyciens de tout poil.
Olivier Trayaux est passé et Françoise Vidoni a pu lui proposer d’animer musicalement le kiosque du parc des sports aux beaux jours.
Cet après-midi, êtres humains et végétaux furent enrobés de délicates notes de musique en provenance d’un violon irlandais et d’une harpe électrique rechargée par Enercoop.
Stéphane Davrichewy, le maraîcher, nous a parlé des ateliers de jardinage qui vont démarrer. Je me suis inscrit pour un atelier « taille de rosiers » à l’automne.
Nous pourrions également, dans ce cadre, nous prêter notre outillage (scarificateur, coupe-bordures et autres qui dorment toute l’année pour ne sortir que quelques jours par an. Cela est maintenant facilité par la nouvelle application (petites annonces SET) ajoutée au Site Internet de l’association SET dans l’espace SET Adhérents.
Côté graines, Claudine a réceptionné les souhaits des adhérents qui voulaient des graines bio de Kokopelli pour passer une commande groupée associative au tarif réduit de 2,60€ au lieu de 3,40€ le sachet. Vous pouvez consulter le site : https://kokopelli-semences.fr
Nouveau record de fréquentation en ce 18 mars, puisque nous avons été 23 à nous retrouver autour de la table. Il faut bien le dire, nous frôlions les limites de la capacité d’accueil, tant en termes d’espace autour de la table qu’en raison du nombre de couverts à disposition.
Il est vrai que c’est un grand plaisir de voir le succès de ce rendez-vous culinaire mensuel, convivial et riche en découvertes et partages.
Cet atelier a comblé nos attentes côté découvertes, puisque nous avons pu apprendre à réaliser du seitan, grâce à la sympathique participation de Gepetto et de sa femme Catherine.
Autre innovation ce jour-là, les huîtres étaient à l’honneur. En effet, Willy a proposé d’en apporter pour faire plaisir à tous les amateurs et permettre notamment à notre cuisinière en chef du 11 février, je veux dire Faiza, d’apprendre à les ouvrir 😊 !
C’était donc une vraie ruche en cuisine en ce 18 mars, on sentait que le printemps était aux portes.
Avant de passer aux recettes, petit détour par le seitan, aliment très courant dans la cuisine végétarienne et végétalienne.
Le mot seitan est issu du japonais et signifie « à base de protéines ». En effet, c’est un produit très riche en gluten, élément de base de sa préparation, le gluten étant la principale protéine des céréales comme le blé, le seigle ou l’épeautre (il y a d’autres céréales à gluten bien sûr).
Il est originaire de Chine et servait de nourriture de base aux moines bouddhistes. Il a été introduit en occident dans les années 60 par George Oshawa, initiateur de la cuisine macrobiotique.
Le seitan peut remplacer la viande dans tous les mets. Il se conserve au réfrigérateur 1 à 2 semaines ou se congèle pendant 2 à 6 mois.
Notons toutefois que ce n’est pas une protéine complète comme le sont les produits d’origine animale. En l’absence de ces derniers dans notre bol alimentaire, on veillera à le combiner à des légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs, fèves…) pour avoir tous les acides aminés essentiels, briques de base dans notre corps, pour faire son immunité, ses hormones ou ses muscles pour ne citer qu’eux.
Bien entendu, les personnes atteintes de la maladie cœliaque ne peuvent pas en manger, et il n’est pas non plus recommandé aux personnes présentant une sensibilité au gluten.
Et maintenant, place aux recettes du jour.
La salade de chou chinois de Véronique
Vous trouvez que le chou revient souvent dans les ateliers. C’est bien normal car c’est un légume de choix. Que dis-je, une famille de légumes de premiers choix aux multiples vertus. En effet, ils sont riches en fibres, en antioxydants et en vitamine C. Ils stimulent le transit intestinal et sont réputés diminuer les risques d’apparition de cancers.
C’est le chou chinois que Véronique avait sélectionné pour nous, dans une préparation vraiment fraîche et délicieuse. Autre atout, la recette est facile et assez rapide à préparer : tout pour plaire 😊 !
Gepetto est un habitué du Seitan, il met donc les ingrédients à l’œil et nous dit que c’est normal de ne pas réussir du premier coup (trop de liquide, pas assez, mélange réalisé trop lentement… ☹ ! Alors je ne pouvais pas vous laisser dans cette panade. J’ai donc cherché des proportions sur des livres de cuisine afin de vous donner une petite idée, et restez confiants, vous allez y arriver 😉…
2 astuces de Gepetto :
Il faut vite réaliser le mélange gluten et préparation liquide car le gluten développe rapidement son côté élastique. On ajoute cependant l’eau progressivement pour bien doser la quantité suffisante.
Le seitan par lui-même est peu parfumé, il est donc intéressant de rajouter des épices. Dans le cas de la dégustation, il avait ajouté de la graine de fenouil en poudre.
La recette d’Harira préparée avec amour par Faiza… avec notre aide à tous bien sûr !
C’est une version marocaine que Faiza nous a proposé pour cette soupe. Il en existe de nombreuses variantes selon les régions du Maroc ou de l’Algérie. Cette soupe est traditionnellement réalisée pour les lendemains de mariage et en période de Ramadan.
Pour l’atelier, Faiza a proposé une version végétarienne bien sûr, mais on peut noter qu’en version originale, cette soupe comprend un peu de viande d’agneau.
Pour 8 personnes, voire un peu plus
100 g de pois chiches trempés,
50 g de lentilles rincées (on peut les faire tremper également),
1 oignon haché,
30 g de vermicelles,
500 g de tomates fraîches ébouillantées et 1 grande boite de tomates au naturel
4 c. à soupe de concentré de tomates,
1 c. à café de gingembre, 1 c. à café de curcuma, 1 c. à café de carvi,
1 bâtonnet de cannelle,
1 bouquet de coriandre hachée, 1 bouquet de céleri haché, 1 bouquet de persil haché
1 c. à café de poivre, 2 c. à café de sel,
2 c. à café de smen (ou de beurre à défaut) et 2 c. à café d’huile d’olive,
3 l d’eau
Pour la tédouira :
150 g de farine,
Jus d’1/2 citron,
2 verres d’eau
Pour servir :
1 c. à café de smen, 1 c. à café de coriandre hachée et 1 c. à café de céleri haché ajoutés au moment de servir
Quartiers de citron et dattes fraîches servis à côté
Prendre le temps de retirer la peau des pois chiches, c’est un peu fastidieux mais ça change tout ! Blanchir les tomates, les peler et les concasser.
Dans une marmite (pour 16, nous avions une très grande marmite ) faire colorer l’oignon dans le smen mélangé à l’huile d’olive. Ajouter les pois chiches épluchés, les lentilles, les tomates concassées ainsi que les tomates au naturel, la coriandre, le persil, le céleri, le bâton de cannelle et l’eau. Porter à ébullition, réduire et laisser cuire jusqu’à ce que les pois chiches deviennent tendre.
Pendant ce temps, préparer la tédouira :
Délayer la farine avec l’eau. Ajouter le concentré de tomate et travailler jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de grumeaux.
En fin de cuisson de la marmite, ajouter le sel, le poivre, le gingembre, le curcuma et le carvi, puis le vermicelle et prolonger la cuisson 5 minutes.
Verser alors progressivement la tedouira jusqu’à obtenir une soupe onctueuse et veloutée (on n’est pas obligé de verser toute la quantité préparée).
Terminer par la coriandre et le jus de citron au moment de servir.
Sur la table, disposer des quartiers de citron et des dattes qui seront consommés avec la soupe…
Un régal pour les yeux et les papilles !
Les petits plus de Faiza ***
Il est important d’ajouter les épices (sauf le bâton de cannelle) ainsi que le sel et le poivre à la fin de la cuisson pour éviter de durcir les pois chiches.
On peut également remplacer les pois chiches par des fèves.
Merci à frédérique Aubry pour la rédaction de cet article
Un livre que l’on peut lire d’un bout à l’autre ou bien picorer lentement pour mieux le savourer…
Tout récent adhérent à Sucy Environnement et Transition (SET), je suis, je l’imagine, comme bon nombre d’entre nous sensible à ce qui se passe autour de nous en matière d’écologie.
Scomme Sucy, je commence à peu près à connaître la ville et ses spécificités… Ecomme Environnement je vois ce que cela signifie et j’y suis sensible…
Mais pour le T, j’étais plutôt sur Transhumance…un peu le mouton qui suit peut-être par facilité, les informations émises par les médias et qui se laisse quelque peu trop manipuler par ceux-ci et leurs infos erronées voir fabriquées.
Il fallait que cela cesse et que je trouve un moyen de me documenter autrement. Grâce à SET j’apprends et comprends mieux le sens de la Transition mais je cherchais un support pour essayer de voir comment nous en sommes arrivés là et comment changer à mon modeste niveau les choses.
Le 24 novembre dernier, lors d’une visite à « Radio France fête le livre », où écrivain(e)s et auteurs de Bd viennent présenter et dédicacer leurs ouvrages, je suis tombé sur celui de Valère CORRÉARD. Je passe devant une table et, un livre me fait un clin d’œil ; son titre m’interpelle : « Changer d’ère, l’air de rien…le guide pratique pour réussir sa transition ». Jeux « de mots-nyme », couleurs agréable, papier recyclé, je m’arrête, je feuillette, je blablate avec l’auteur et je suis séduit. La dédicace est très sympa, j’ai hâte d’en savoir plus !
L’objectif de ce guide est de donner à chacun la possibilité de s’approprier des initiatives ayant un impact social et environnemental positif, mais aussi des vertus sur le plan personnel, dans tous les domaines de la vie quotidienne.
Oui, bien sûr mais au-delà, il permet de mieux comprendre la réalité des choses, au travers d’entretiens de 2 ou 3 pages avec des experts (en langage clair et compréhensibles par tous), de données fiables de l’ADEME, INSEE, Commissariat au développement durable, etc…Bref, c’est une véritable source d’information qui donne envie de creuser encore plus pour en savoir encore plus.
Quels sont les 8 grands thèmes abordés :
Manger Sain et consommer responsable
Tous pour un quotidien zéro déchet
S’habiller chic et éthique
S’éclairer et se chauffer
Se déplacer en mode écolo
S’informer sans se faire manipuler (celui-là me plait bien !!!)
Être un citoyen actif
Prendre son temps
Quant au livre, il est Préfacé par Alain Bougrain-Dubourg, illustré par Nat Mikles, édité par « Rue de l’échiquier » et vendu au prix de 19 euros. 200 pages…À mettre dans toutes les mains.
Petit portrait de l’Auteur (extrait du site de son éditeur) :
Journaliste, Valère Corréard considère que la diffusion de l’information est indispensable pour faire de chacun d’entre nous un acteur de la société. Il est chroniqueur sur France Inter, où il présente chaque week-end « Social Lab », qui propose un coup de projecteur sur une tendance ou une initiative qui peut changer le monde et notre quotidien. En 2017, il a fondé ID, l’Info Durable, premier média en ligne d’information continue sur le développement durable.
Les sites où l’on peut retrouver l’auteur ou réécouter ses rubriques sur France inter :
Tout cela n’engage que moi bien sûr et ce livre peut ne pas plaire à certain(e)s mais, quoiqu’il en soit il est une source d’informations précieuses. Personnellement, il a répondu à mes attentes et interrogations. Ne le cherchez pas à la Médiathèque de Sucy je ne l’ai pas trouvé…
(Sujet proposé par Pascal CASSIER)
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