Résumé d’une manifestation conviviale, gaie et chaleureuse (hormis le courant d’air sous la halle !)
Nous avons tous mis la main à la pâte sous la direction attentionnée de Cédric puis quelques-uns ont préparé les légumes sous l’œil bienveillant de François.
Pendant la levée de nos pâtes certains sont partis faire leur marché à Sucy et d’autres, entraînés par Abir, ont fait quelques mouvements du Qi Gong des animaux pour se réchauffer.
Puis est venue l’action délicate de rouler puis garnir les pâtes à notre guise avant d’enfourner avec l’aide indispensable de François qui veillera seul à la cuisson parfaite de nos œuvres.
Et enfin le moment tant attendu de la dégustation au fur et à mesure que les pizzas sortaient du four pour être partagées et accompagnées d’une excellente salade verte.
Un petit nombre d’entre nous est resté stoïquement à se régaler debout au plus près de la production quand d’autres se sont réfugiés à l’intérieur autour des tables libérées par le GAEL.
Et pour finir les dernières pâtes ont été transformées en pains garnis ou travaillées de façon très créative (en forme de cochon, de lutin ou de tour Eiffel) par Nolan et Charleen représentants de la toute jeune génération.
La recette d’Harira préparée avec amour par Faiza… avec notre aide à tous bien sûr !
C’est une version marocaine que Faiza nous a proposé pour cette soupe. Il en existe de nombreuses variantes selon les régions du Maroc ou de l’Algérie. Cette soupe est traditionnellement réalisée pour les lendemains de mariage et en période de Ramadan.
Pour l’atelier, Faiza a proposé une version végétarienne bien sûr, mais on peut noter qu’en version originale, cette soupe comprend un peu de viande d’agneau.
Pour 8 personnes, voire un peu plus
100 g de pois chiches trempés,
50 g de lentilles rincées (on peut les faire tremper également),
1 oignon haché,
30 g de vermicelles,
500 g de tomates fraîches ébouillantées et 1 grande boite de tomates au naturel
4 c. à soupe de concentré de tomates,
1 c. à café de gingembre, 1 c. à café de curcuma, 1 c. à café de carvi,
1 bâtonnet de cannelle,
1 bouquet de coriandre hachée, 1 bouquet de céleri haché, 1 bouquet de persil haché
1 c. à café de poivre, 2 c. à café de sel,
2 c. à café de smen (ou de beurre à défaut) et 2 c. à café d’huile d’olive,
3 l d’eau
Pour la tédouira :
150 g de farine,
Jus d’1/2 citron,
2 verres d’eau
Pour servir :
1 c. à café de smen, 1 c. à café de coriandre hachée et 1 c. à café de céleri haché ajoutés au moment de servir
Quartiers de citron et dattes fraîches servis à côté
Prendre le temps de retirer la peau des pois chiches, c’est un peu fastidieux mais ça change tout ! Blanchir les tomates, les peler et les concasser.
Dans une marmite (pour 16, nous avions une très grande marmite ) faire colorer l’oignon dans le smen mélangé à l’huile d’olive. Ajouter les pois chiches épluchés, les lentilles, les tomates concassées ainsi que les tomates au naturel, la coriandre, le persil, le céleri, le bâton de cannelle et l’eau. Porter à ébullition, réduire et laisser cuire jusqu’à ce que les pois chiches deviennent tendre.
Pendant ce temps, préparer la tédouira :
Délayer la farine avec l’eau. Ajouter le concentré de tomate et travailler jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de grumeaux.
En fin de cuisson de la marmite, ajouter le sel, le poivre, le gingembre, le curcuma et le carvi, puis le vermicelle et prolonger la cuisson 5 minutes.
Verser alors progressivement la tedouira jusqu’à obtenir une soupe onctueuse et veloutée (on n’est pas obligé de verser toute la quantité préparée).
Terminer par la coriandre et le jus de citron au moment de servir.
Sur la table, disposer des quartiers de citron et des dattes qui seront consommés avec la soupe…
Un régal pour les yeux et les papilles !
Les petits plus de Faiza ***
Il est important d’ajouter les épices (sauf le bâton de cannelle) ainsi que le sel et le poivre à la fin de la cuisson pour éviter de durcir les pois chiches.
On peut également remplacer les pois chiches par des fèves.
Merci à frédérique Aubry pour la rédaction de cet article
Un livre que l’on peut lire d’un bout à l’autre ou bien picorer lentement pour mieux le savourer…
Tout récent adhérent à Sucy Environnement et Transition (SET), je suis, je l’imagine, comme bon nombre d’entre nous sensible à ce qui se passe autour de nous en matière d’écologie.
Scomme Sucy, je commence à peu près à connaître la ville et ses spécificités… Ecomme Environnement je vois ce que cela signifie et j’y suis sensible…
Mais pour le T, j’étais plutôt sur Transhumance…un peu le mouton qui suit peut-être par facilité, les informations émises par les médias et qui se laisse quelque peu trop manipuler par ceux-ci et leurs infos erronées voir fabriquées.
Il fallait que cela cesse et que je trouve un moyen de me documenter autrement. Grâce à SET j’apprends et comprends mieux le sens de la Transition mais je cherchais un support pour essayer de voir comment nous en sommes arrivés là et comment changer à mon modeste niveau les choses.
Le 24 novembre dernier, lors d’une visite à « Radio France fête le livre », où écrivain(e)s et auteurs de Bd viennent présenter et dédicacer leurs ouvrages, je suis tombé sur celui de Valère CORRÉARD. Je passe devant une table et, un livre me fait un clin d’œil ; son titre m’interpelle : « Changer d’ère, l’air de rien…le guide pratique pour réussir sa transition ». Jeux « de mots-nyme », couleurs agréable, papier recyclé, je m’arrête, je feuillette, je blablate avec l’auteur et je suis séduit. La dédicace est très sympa, j’ai hâte d’en savoir plus !
L’objectif de ce guide est de donner à chacun la possibilité de s’approprier des initiatives ayant un impact social et environnemental positif, mais aussi des vertus sur le plan personnel, dans tous les domaines de la vie quotidienne.
Oui, bien sûr mais au-delà, il permet de mieux comprendre la réalité des choses, au travers d’entretiens de 2 ou 3 pages avec des experts (en langage clair et compréhensibles par tous), de données fiables de l’ADEME, INSEE, Commissariat au développement durable, etc…Bref, c’est une véritable source d’information qui donne envie de creuser encore plus pour en savoir encore plus.
Quels sont les 8 grands thèmes abordés :
Manger Sain et consommer responsable
Tous pour un quotidien zéro déchet
S’habiller chic et éthique
S’éclairer et se chauffer
Se déplacer en mode écolo
S’informer sans se faire manipuler (celui-là me plait bien !!!)
Être un citoyen actif
Prendre son temps
Quant au livre, il est Préfacé par Alain Bougrain-Dubourg, illustré par Nat Mikles, édité par « Rue de l’échiquier » et vendu au prix de 19 euros. 200 pages…À mettre dans toutes les mains.
Petit portrait de l’Auteur (extrait du site de son éditeur) :
Journaliste, Valère Corréard considère que la diffusion de l’information est indispensable pour faire de chacun d’entre nous un acteur de la société. Il est chroniqueur sur France Inter, où il présente chaque week-end « Social Lab », qui propose un coup de projecteur sur une tendance ou une initiative qui peut changer le monde et notre quotidien. En 2017, il a fondé ID, l’Info Durable, premier média en ligne d’information continue sur le développement durable.
Les sites où l’on peut retrouver l’auteur ou réécouter ses rubriques sur France inter :
Tout cela n’engage que moi bien sûr et ce livre peut ne pas plaire à certain(e)s mais, quoiqu’il en soit il est une source d’informations précieuses. Personnellement, il a répondu à mes attentes et interrogations. Ne le cherchez pas à la Médiathèque de Sucy je ne l’ai pas trouvé…
Ce 14 janvier, nous étions encore nombreux à participer à l’atelier cuisine organisé par SET et plus précisément par notre chère Abir. Nombreux en cuisine : on ne savait plus où donner de la tête ni où poser ses planches et ses bols. Et nombreux autour de la table, la prochaine fois il faudra peut-être pousser les murs 😊 ! Pas sûr que les derniers inscrits soient admis … 😉
Le temps de cette soirée, la cuisine du Rond d’Or a été très animée et parfumée de senteurs fraîches et épicées. Les légumes d’hiver ont été à l’honneur, c’est bien normal, avec notamment au menu des topinambours (à moins que ce ne fussent des héliantis, nous allons y revenir) et des choux, rouges, blancs et frisés (sans allusion aucune à la chevelure de certaines … 😊).
Avant d’aller aux recettes, toutes délicieuses bien sûr, prenons le temps d’un détour du côté des topinambours.
Le topinambour est-il un légume racine ?
Pas exactement. Si pour la carotte ou le panais on mange bien la racine, dans le cas du topinambour ou du gingembre, comme pour la pomme de terre, on mange des tubercules destinés à assurer le stockage des réserves par la plante.
Ce tubercule, donc, est de forme cabossée plus ou moins arrondie, de couleur rouge, violacée ou blanchâtre, et il est doté d’une chair ferme et croquante au léger goût d’artichaut. C’est la raison pour laquelle il est parfois appelé artichaut de Jérusalem. Pour autant, il n’est pas de la famille des artichauts mais de celle des tournesols.
Le topinambour a un proche cousin nommé héliantis (ou hélianthe tubéreux), proche en goût mais qui présente le grand avantage d’être beaucoup plus lisse (plus ovale), et donc plus facile à éplucher. Est-il vraiment nécessaire de les éplucher. Dans bien des cas, on peut éviter d’éplucher les légumes surtout s’ils sont bio et simplement les laver et les frotter avec une bonne brosse à légumes. Les topinambours peuvent ainsi être rôtis directement avec la peau, ou cuits à la vapeur et mangés à la cuillère comme on le ferait avec un œuf à la coque.
Le topinambour et l’héliantis ont mauvaise presse ?
Leur richesse en inuline fait qu’ils peuvent occasionner des désagréments intestinaux lors de la digestion. Il est préférable de les cuisiner fraîchement cueillis et d’éviter de les réchauffer pour limiter ces inconvénients. Vous pouvez aussi ajouter 1cc de bicarbonate de soude lors de la cuisson des légumes. Ne renoncez pas pour autant à en manger, allez-y progressivement pour que votre corps s’habitue. Vous en aurez des bénéfices car l’inuline est un prébiotique naturel très intéressant qui peut notamment améliorer la qualité de la flore intestinale….
Je ne résiste pas à l’envie de vous donner une dernière information, juste pour la culture 😊. Topinambours et héliantis étant de la même famille que le tournesol, ce sont les tubercules de jolies plantes à grandes tiges et fleurs jaunes… et oui, hélianths vient du grec helios qui veut dire soleil.
Et maintenant, place aux recettes…
Le velouté mystère de Véronique…
Le mystère est déjà levé, le velouté était aux topinambours (ou aux héliantis..) agrémentés de noix et parmesan 😊
Pour cette recette, Véronique s’est inspirée d’un plat de fête initialement parsemé de coquilles St Jacques. Elle nous en a présenté une délicieuse version végétarienne revisitée.
Pour 6 à 8 personnes
1 kg de topinambours
1l de boisson végétale, par exemple « lait » de noisette ou d’amandes sans sucre ajouté
120 g de noix hachées et quelques cerneaux pour la présentation
120 g de parmesan en lamelles
3g de racine de curcuma
2 gousses d’ail
Sel et poivre à discrétion
Éplucher les topinambours, les couper en 4 et les cuire ½ heure à feu doux dans la boisson végétale avec les gousses d’ail et le curcuma. Après 20 minutes de cuisson, ajouter 100g de parmesan et continuer de cuire jusqu’à ce que les légumes soient tendres.
Ajouter les noix hachées et mixer le tout.
Servir avec quelques cerneaux de noix entiers et les 20g de copeaux de parmesan restant.
Le riz au chou à la libanaise d’Abir bien sûr …
Pour 5 personnes, voire un peu plus😉
1,5 kg de choux (quelle que soient leur couleur ou leur forme)
3 oignons
1 verre de riz basmati complet
(si c’est la saison) : 3 tomates bien rouges
3 bouquets de persils
1 bouquet de Menthe fraiche (ou 1/2 verre de menthe sèche) (ça sentait vraiment bon en cuisine pendant la préparation 😊)
2 cs de Mélasse de grenade
Jus d’une ou deux citrons
1 cs de mélange 7 épices libanais
1 verre d’huile d’olive
2 verres d’eau
Éplucher, laver et couper les oignons en petits dés. Les faire revenir dans la moitié de l’huile d’olive (on chauffe l’huile dans la casserole sur feu vif d’abord puis on ajoute les oignons) jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Laver le/les choux et le/les couper en grosses lamelles puis en dés. Laver et couper en dés les tomates si la saison le permet (nous avons fait sans bien sûr). Laver et ciseler finement le persil et la menthe. Laver le riz, on peut éventuellement le faire un peu tremper, l’égoutter et l’ajouter aux oignons. Bien mélanger. Ajouter ensuite les épices et éventuellement les tomates et mélanger à nouveau. Ajouter le persil, la menthe, la mélasse, le reste d’huile et l’eau et mélanger bien.
Terminer en ajoutant les choux et attendre sans mélanger le temps que l’eau commence à bouillir. A ébullition, verser le mélange de choux et le riz, puis baisser le feu pour que ça soit très doux. Couvrir avec un couvercle sans remuer et laisser 40 minutes le temps que le riz cuit.
Le chou devient tendre et on peut goûter au bout des 40 minutes pour s’assurer que c’est prêt. Il ne faut jamais ouvrir le couvercle avant car la vapeur fait cuire le riz.
Les petits plus d’Abir ***
Comme nous avions beaucoup de la préparation au chou par rapport à la taille de notre casserole, nous en avons mangé une partie crue, en salade (choux, aromates, assaisonnement aux épices, à la mélasse, au jus de citron et à l’huile d’olive), et c’était vraiment délicieux.
Initialement, ce plat est un plat de fête et il se cuisine avec de la viande. Il s’agit même d’une garniture pour des choux. Pour en faire une version végétarienne, Abir a intégré le chou à la recette et a ajouté des protéines de soja texturées et réhydratées pour garder une consistance proche. Elle en fait aussi une version avec des pois chiches à la place des protéines de soja.
Pour préparer soi-même le mélange libanais des 7 épices, il faut mélanger à parts égales les épices suivantes :
Poivre noir moulu
Cumin moulu
Coriandre moulue
Cardamone moulue
Cannelle moulue
Clou de girofle moulu
Noix de muscade moulue OU curcuma
Avec autant d’épices et d’herbes fraîches, Abir a pris le plus grand soin de notre santé 😊 !
Les cookies moelleux à la châtaigne de Frédérique
Pour une vingtaine de cookies
60 g de purée d’amandes blanches
30 g de noisettes
40 g de raisins secs
30 g de chocolat noir à dessert ou de pépites
50 g de sucre de canne complet
60 g de farine de châtaigne
2 bananes (200g) plutôt mures
1 cc de poudre levante sans gluten
Hacher les noisettes pour obtenir des brisures.Si le chocolat est en morceaux, le réduire en petit morceau en l’écrasant au rouleau à pâtisserie après l’avoir enfermé dans un sac, ou le hacher au couteau.Dans un bol, écraser les bananes à la fourchette et mélanger avec la purée d’amande. Ajouter les raisins secs, les éclats de noisettes et le chocolat concassé.Ajouter le sucre sans trop malaxer, puis la farine et la poudre levante.
Préchauffer le four thermostat 6/7.
Étaler du papier cuisson sur une plaque de four. Prélever des cuillères de pâte et les déposer sur le papier cuisson en les espaçant un peu. La pâte s’étale très légèrement à la cuisson.Cuire environ 20 min et déguster tiède ou froid 😊
Ces cookies sont sans œufs, sans gluten et sans produit laitier, ils sont donc très digestes en plus d’être moelleux et délicieux. Ils se gardent quelques jours dans une boite en fer, si toutefois vous avez résisté à tout manger au sortir du four !
Vous pouvez les décliner de différentes façons, par exemple en remplaçant la farine de châtaigne par de la farine de quinoa, en utilisant des noix plutôt que des noisettes, des canneberges au goût plus acidulé que les raisins… et surtout suivez votre inspiration et le contenu de vos placards 😉…
Toutes les recettes contenues dans cet article sont à retrouver dans l’environnement partagé de l’atelier cuisine cliquez ici.
(merci à Frédérique Lisbet pour la rédaction de cet article et à Willy Dapzol pour ses photos)
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